ABÉCÉDAIRE

L'abécédaire est une autre forme de récit plus dynamique et plus rapide. 
Vingt-six lettres qui répondent à des moments particuliers.

 
Souvenirs d'enfance, de profession, d'amour, qu'il serait dommage de laisser s'évanouir.
Vingt-six lettres dans lesquelles on « pioche » pour composer en toute liberté
l’Abécédaire d’une vie avec ses joies et ses peines, ses émotions, ses convictions, 
ses valeurs, ses souvenirs particuliers...

Une, deux, trois anecdotes pour une lettre, illustrées de photos.
Un beau cadeau qui se transmet de génération en génération.

EN VOICI QUELQUES EXEMPLES :
 
A COMME : AMITIÉ
Ah l’amitié, le bien le plus précieux de l’existence
Dans ma jeunesse, je me suis fait beaucoup d’amies, qui, en réalité, étaient plutôt de bonnes copines. Ensuite, avec mon mari, nous avons eu des couples d’amis et plus tard, j'ai eu deux vraies grandes amies : Monique et Denise. Elles avaient de sacrés tempéraments ! C’est ce que j’aimais en elles. On en a vécu des grands moments de rigolades ! Elles n’ont jamais failli à leur « mission d’amitié » et je pense avoir toujours été présente lorsqu’elles avaient besoin de moi. En tous les cas, j’ai essayé. Lorsque nos maris nous ont quittés, nous étions très solidaires les unes envers les autres. Curieusement, en quatre ans, nous sommes devenues veuves toutes les trois. C’est durant cette période difficile où nous nous sommes vraiment soutenues. Le chagrin s’est atténué, a fait place à la mélancolie puis, la vie a repris son cours. Nous avons décidé de voyager pour découvrir d’autres pays et d’autres horizons. C’était merveilleux ! Nous n’avions que 210 ans à nous trois et nous en avons profité pendant une bonne dizaine d’années, ce qui était bien légitime. L’amour avait pris une autre forme, celle de l’amitié, sincère et honnête. Vous pouvez me croire, c’était une vraie force.
 
A COMME : AMOUR
Connaître l’amour avec un grand A n’est pas la destinée de chaque être humain. Moi, j’ai eu beaucoup de chance. Mon mari, Raymond, m’a plu immédiatement. Ce n’était pas comme lors des autres rencontres. J’ai su que ce ne serait pas une petite bluette romanesque, j’ai compris de suite que ce serait « du sérieux ». Il était plutôt bel homme et ses yeux bleus m’ont hypnotisée immédiatement. Nous nous sommes aimés quarante-sept ans d’un bel amour loyal et épanouissant. Nous avons eu trois enfants avec qui nous avons formé une famille unie. Nous n’avions de cesse de les rendre heureux et je pense pouvoir affirmer que nous avons réussi. Quel bonheur de les voir fonder une famille à leur tour. Lorsqu’il nous a quittés, j’étais dévastée et il me semblait que le monde s’écroulait autour de moi. À mon âge, je suis toujours triste qu’il ne soit plus à mes côtés, mais il n’est jamais très loin et les réminiscences de notre vie commune me nourrissent encore chaque jour que Dieu fait.
 
O COMME : ORIGINES
Mes ancêtres paternels sont d’origine flamande depuis 1650 et certainement bien avant ça, mais mon fils n’a pas pu remonter plus loin dans l’arbre généalogique. Mon grand-père, Gustave, est arrivé dans le nord de la France en 1860. Il était tisserand. A l’époque, beaucoup d’ouvriers quittaient la Belgique pour s’installer de l’autre côté de la frontière, emmenant femme et enfants. Du côté maternel, la famille était assez aisée. Ils habitaient la région lilloise, dans une maison aux allures de petit château. Ils étaient torréfacteurs de chicorée. Après la guerre, maman, Marie, issue de l'union de Edmond et de Philomène-Marie a épousé Emile, le fils de Gustave et Angèle, en 1920. Plus tard Emile a repris l'entreprise familiale. L'héritage entrepreneurial a fait son oeuvre : mes frères ont tous été des "faiseurs", ils ont créé des entreprises dans différents domaines, un seul a poursuivi l'oeuvre de son grand-père jusqu'en 1965. 

BIOGRAPHE FAMILIALE PRIVE
ECRIVAIN PUBLIC
RÉDACTRICE FREE LANCE
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